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ans l’un de ses billets les plus emblématiques, le Journal de l’Agence nous abreuve des conditions d’accès à la “profession” d’agent immobilier.
Parmi les poncifs habituels (compétences supposées, obligation de formation professionnelle continue, etc.), c'est surtout le paragraphe “Quelle honorabilité.?” qui a retenu notre attention.:
«.L’agent immobilier ne doit pas avoir été condamné, dans les dix années précédant la demande, pour crime, ou à plus de trois mois d’emprisonnement sans sursis, pour l’une des infractions prévues à l’article 9 de la loi HOGUET.: blanchiment, corruption, faux, fraude fiscale… La liste est extrêmement longue. Elle recouvre aussi bien les infractions liées au logement, à la vente, au droit de la consommation ou au droit des sociétés, que les mœurs ou le trafic de stupéfiants..»
C’est ainsi que “d’honorables” repris de justice, condamnés à un emprisonnement ferme inférieur à trois mois (peine qui, vu la déliquescence actuelle des tribunaux, sanctionne déjà de graves délits...), obtiennent une carte professionnelle d’agent immobilier — offrant à de tels individus le loisir d’affiner leurs aptitudes scélérates aux dépens d’un public abusé par ce sésame trompeur.!